Astrées devient Ultra Laborans

Il y a un an, Ultra Laborans naissait et rejoignait Astrées. Aujourd’hui, les deux marques fusionnent et ne font plus qu’une.

ASTRÉES DEVIENT ULTRA LABORANS

Il y a un an, Astrées entamait un rapprochement stratégique avec Ultra Laborans. Les deux équipes partageaient en effet un fervent intérêt pour le dialogue social et les métamorphoses du travail. Ce rapprochement nous semblait être une opportunité pour développer nos effectifs, renforcer nos savoir-faire et élargir notre champ d’action. 

Et ce pari s’est avéré gagnant ! À compter du mois de janvier 2024, Astrées devient donc Ultra Laborans. Le cœur de l’association restera bien entendu intact : nos expertises historiques sur l’évolution du travail et du dialogue sociale seront toujours au fondement de notre approche, et nos multiples partenariats institutionnels se poursuivront.

Cette évolution se traduira donc plutôt par une diversification des métiers de l’association, à la faveur de nouvelles offres touchant au dialogue social environnemental, au dialogue social territorial et à maintes autres formes de délibération en entreprise. Parmi celles-ci, nous sommes notamment impatient de révéler nos propositions visant à mieux représenter les entités naturelles dans la gouvernance d’entreprise !

En attendant, nous vous proposons de faire le point sur les premiers mois de cette collaboration qui réunit nos deux associations. Petit tour d’horizon des constats qui nous montrent que ce rapprochement est une évidence !

Le prisme du travail séduit

Le rapprochement entre nos deux associations n’avait rien de fortuit : nous partagions le même désir d’accompagner les collectifs de travail dans les grandes métamorphoses sociales et écologiques, avec deux partis-pris : appréhender ces mutations par le prisme du prisme du travail, et contribuer à créer des espaces de dialogue autour de ces changements. Un rapprochement nous semblait donc pertinent, car ces convictions prolongent les actions menées par l’association Astrées depuis 2007.

Nous savions bien sûr que le travail est un objet passionnant mais difficile à saisir. Il ne s’agit pas simplement de s’intéresser à l’emploi, aux compétences, à l’engagement ou aux nouveaux modes de travail, mais bien d’adopter une approche systémique du travail. Nous savions donc que ce ne serait pas facile, mais nous sommes très agréablement surpris de constater à quel point le sujet du travail est porteur tous nos clients et partenaires désireux de bâtir un futur désirable dans leur territoire, leur organisation ou leur vie personnelle.

Le prisme du travail fonctionne

Deuxième constat : la diversité des projets et des terrains arpentés en seulement douze mois. Avec la Banque des Territoires et quelques communes du Toulois, nous avons utilisé le prisme du travail pour outiller la préservation de forêts menacées par le changement climatique. Au sein de grandes entreprises, nous avons accompagné des collectifs de travail bouleversés par des transformations écologiques ou technologiques. Sur les territoires de Corse et des Hauts-de-France, nous avons cherché à impulser des formes de dialogue social visant à mettre les nouvelles technologies au service du travail plutôt que l’inverse. Avec l’association Surface + Utile, mais aussi avec les territoires du Doubs et de Nantes Saint-Nazaire, nous avons constaté que le travail et la transition foncière devaient être pensés ensemble. Auprès d’acteurs de l’immobilier et de l’urbanisme, nous avons réimaginé des lieux de travail et les modèles éco-sociaux qui pourraient en émerger.

Ce « prisme du travail » qui nous définit, nous l’avons ainsi mis en application dans l’accompagnement de transformations économiques, écologiques et sociales aussi majeures que diverses. En bref, parce qu’il n’est pas réducteur et qu’il permet d’éviter l’écueil de prophéties simplistes sur le « future of work », ce prisme est une porte d’entrée très efficace pour celles et ceux qui s’interrogent sur la manière d’appréhender le futur de leur organisation ou de leur territoire.

Les défis à relever au prisme du travail

La plupart d’entre nous avions déjà beaucoup appris sur l’ampleur des défis sociaux et écologiques auxquels nous sommes confrontés, à la fois en tant que professionnel·le·s et citoyen·ne·s, à la fois en tant qu’Astrées et en tant d’Ultra Laborans. Et si cette première année de collaboration nous a permis d’expérimenter des modes de réponse ambitieux à ces défis, elle nous a aussi enseigné qu’ils sont encore plus vertigineux que nous ne le croyions. Fidèles à notre engagement d’explorer des thèmes peu étudiés, nous travaillons d’ailleurs activement sur un ouvrage et un programme d’expérimentation qui a pour objet de renforcer la place du vivant dans la gouvernance des entreprises (Natura Laborata – à paraître bientôt chez EPFL Press).

Nous avons enfin été bouleversés par le sentiment d’urgence que nous confient certains de nos clients et partenaires, et le courage de celles et ceux qui, en dépit de leur lucidité, résistent à la tentation du cynisme ou du désespoir. Plus que jamais, nous sommes convaincus de la nécessité de créer des espaces de dialogue, dans les organisations et sur les territoires, afin d’encourager les formes de travail qui font la part belle aux solidarités sociales et écologiques.

En définitive, force est de constater que les fruits de cette année de collaboration sont nombreux. Nous décidons aujourd’hui d’officialiser notre union, et sommes plus que fiers d’annoncer qu’Astrées entame une nouvelle étape de son histoire en devenant Ultra Laborans !

* * *

Merci à tous ceux qui nous ont confié un petit morceau de leur destin et accepté d’entrer dans le nôtre. 

– Les premiers à y avoir cru : Bertil de Fos, Mathieu Taugourdeau, Céline Peudenier, Hervé Bolard.

– Nos supers clients qui nous font confiance, nous inspirent et nous stimulent : Céline Léonardi, Jean-Marie Célérier, Lionel Scur, Benoit Claustre, Paul Kandel.

– Ceux et celles qui incarnent Astrées depuis des années : Christophe Teissier, Maité Laal, Claude-Emmanuel Triomphe,  Jean-Marie Bergère, Paule Arcangeli, Philippe Chou, Dominique Legrand, Philippe Archias, Frédéric Turlan.

– Les partenaires d’exploration et de recherche : ANACT, IRSHARE, IRES, Sharers&Workers, sans oublier la DGEASI de la Commission Européenne. 

– Ceux qui connaissent la différence entre la valeur de marché d’une emprise foncière et la vraie richesse des sols et des interactions humaines qui s’y tissent : Paul Citron, Edgar Brault, Fred Vasse, Madeline Masse, Hugo Christie, Virginia Scapinelli, Luc Boscarelo, Michael Silly.

– Les amoureux des forêts : Xavier Colin, Minh Le Quan, Gonéri Hellecquin, Hervé Le Bouler.

– Les designeurs et tisseur·euse·s d’imaginaires : Cécile Altaber, Annabel Roux, Mathilde Dulioust, Futurons!, et tout le collectif MLI.

– Celles et ceux qui tentent de mettre la technique au service de l’humain plutôt que l’inverse : Marylène Coppi, Frédéric Mortini, Claire Costantini, Vincent Mandinaud, Fabien Hennion.